Quand c’est trop tard

Quand c’est trop tard

Le refus d’écouter la parole de Dieu anéantit tout espoir

Il y avait un homme riche, qui s’habillait de pourpre et de fin lin et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie. Un pauvre du nom de Lazare était couché devant son portail, couvert d’ulcères. Il aurait bien voulu se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche, cependant même les chiens venaient lécher ses ulcères. Le pauvre mourut et fut porté par les anges auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi et fut enterré. Dans le séjour des morts, en proie à une grande souffrance, il leva les yeux et vit de loin Abraham, avec Lazare à ses côtés. Il s’écria : ‘Père Abraham, aie pitié de moi et envoie Lazare pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau afin de me rafraîchir la langue, car je souffre cruellement dans cette flamme.’  Abraham répondit : ‘Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie et que Lazare a connu les maux pendant la sienne ; maintenant, il est consolé ici et toi, tu souffres. De plus, il y a un grand abîme entre nous et vous, afin que ceux qui voudraient passer d’ici vers vous, ou de chez vous vers nous, ne puissent pas le faire.’  Le riche dit : ‘Je te prie alors, père, d’envoyer Lazare chez mon père, car j’ai cinq frères. C’est pour qu’il les avertisse, afin qu’ils n’aboutissent pas, eux aussi, dans ce lieu de souffrances.’  Abraham [lui] répondit : ‘Ils ont Moïse et les prophètes, qu’ils les écoutent.’ Le riche dit : ‘Non, père Abraham, mais si quelqu’un vient de chez les morts vers eux, ils changeront d’attitude.’  Abraham lui dit alors : ‘S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader, même si quelqu’un ressuscite.’

Luc 16 : 19

Nous pouvons tirer 3 réflexions de ce passage :

I. Il ne faut pas laisser au temps qui passe prouver à nos dépends que la bible est la vérité

En effet, ce texte nous apprend que nos choix présents conditionnent notre destinée éternelle. Une fois la mort intervenue, la destinée est immuable. Même si dans la mort, nous voyons le riche devenir évangéliste mais le refus d’écouter la parole de Dieu anéanti toute espoir.

La douce musique qui se fait entendre dans l’oreille de ce riche, c’est « trop tard » pour évangéliser tes frères, pour prendre des décisions qui vont changer ta vie.

La bible nous dit dans Jean 12 : 48

Celui qui me rejette et qui n’accepte pas mes paroles a son juge : la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera, le dernier jour.

Dans ce passage, Jésus-Christ est en train de dire que c’est la parole qui nous jugera à la fin. Autrement dit, c’est la position que nous prendrons par rapport à la parole durant notre vivant qui déterminera la parole qui nous jugera à la fin.

Pendant que nous pouvons encore agir, ne laissons pas le temps prouver que la bible était vraie. Que ce qu’elle nous demandait de faire était la bonne chose.

Dans la chanson « je sais » de Jean Gabin, il parle de sa vie et dans son langage de titille parisien “il disait quand j’étais gosse, haut comme trois pommes, je disais tout le temps je sais. Et puis j’ai eu dix huit ans, je disais toujours je sais”.

 A la fin de la chanson il disait, aujourd’hui soixante coups ont sonné à l’horloge, je suis assis devant ma fenêtre et je dis toujours je sais. Je sais qu’on ne sait jamais rien mais je sais une chose, c’est que ça je le sais.

Il faut avoir l’humilité de reconnaître qu’on arrive à la fin de sa vie et on ne se sait rien. Au prime abord c’est beau, émouvant mais c’est affligeant. En effet, c’est décourageant d’arriver à la fin d’une vie et faire ce constat-là.

La bible nous dit aussi dans Ecclésiaste 1 :2

Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité

ou encore dans 1 corinthiens 13:9

En effet, nous connaissons partiellement et nous prophétisons partiellement

Le croyant ne peut pas à la fin de sa vie dire je sais qu’on ne sait rien parce que la bible nous a prévenu d’avance.

Un jour il sera trop tard pour tout, pour beaucoup de choses que Dieu nous demande, pour des décisions qu’il nous demande de prendre pendant que nous le pouvons.

II. Il nous faut agir selon la parole de Dieu sans en demander plus.

Que fait le riche dans ce texte ? Il demande un signe à Abraham.

Même un bon vieux miracle qui bousculera les émotions finira par avoir une limite à un moment. En effet, nous avons tous, la parole, les écrits, les prophètes.

Aujourd’hui malgré que nous avons tous, beaucoup de gens en demandent toujours plus.

Il ne sert à rien de chercher autre chose pendant que nous avons la parole !

Dans l’attitude du riche, on retrouve un signe de la fin des temps comme mentionné dans 2 Timothée 4 : 3 « En effet, un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine. Au contraire, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule d’enseignants conformes à leurs propres désirs ».

La parole de Dieu est suffisante. Cela ne sert à rien d’exiger quelque chose de plus ou d’attendre qu’un mort aille parler à nos frères comme le riche.

Aujourd’hui on a cette prétention à vouloir agir de cette façon. Même les théologiens réfléchissent au sujet de la rédemption car ils trouve que cela est présenté de façon dure. Ils réfléchissent sur comment la présenter au monde d’une manière plus souple.

La seule chose qui parle aux émotions c’est la parole !

Bientôt dans nos cultes, nous aurons une police des cultes pour contrôler ce qu’on peut ou ne pas dire. Attention !

Dans les grands débats télévisés, tout le monde parle de l’autorité en crise à tous les niveaux de l’Etat ou de la société. C’est valable pour les églises ou les pasteurs.

La crise de l’autorité est un signe de la fin des temps !

Notre Pays a chassé Dieu et cette rébellion se décline à tous les pans de notre société: famille, couple, vie politique etc.

Allez ailleurs pour essayer ne marchera pas plus parce que tu as la parole, mon frère, ma sœur !

Aujourd’hui ce n’est plus un problème de miracles mais de fin de temps. Si les gens ne veulent pas prêter attention à la bible, ils ne peuvent pas croire même si quelqu’un d’entre les morts venait à leur parler.

Et si les chrétiens que nous sommes, nous ne voulons pas prêter attention à la bible, nous ne pouvons pas croire et même si un mort venait nous parler ou un miracle se produire. Si nous ne prêtons pas attention à la parole, nous ne pourrons pas y croire.

III.  La parole de Dieu nous unit à Dieu et entre-nous

Dans le texte de Luc, nous pouvons constater qu’Abraham a appelé le riche, mon fils.

Ce texte nous montre qu’Abraham reconnaît que le riche fait partie de son peuple.

La leçon que nous pouvons tirer est que ce n’est pas une appartenance qui sauve. Le riche appartenait bel et bien au peuple élu, mais il n’a pas été sauvé.

Ce qui nous sauve c’est le message de la parole et notre réponse à ce message.

Rien ne pouvait réunir ce pauvre qu’on appelait Lazare et ce riche qui n’avait pas de nom. Ils n’avaient rien en commun. Normalement ils ne devaient pas se croiser dans la vie car ils ne sont pas du même monde.

Nous-même dans nos rassemblements, rien ne nous prédisposait à nous rencontrer, nous connaître. Dans la vie sans la parole, nous ne serions jamais parlé parce que nous avons trop de différences. Nous n’étions pas du même pays, nous n’avions pas la même vie mais c’est la parole vivante qui nous a rassemblé. Malgré la divergence de nos caractères, vies, histoires etc.

Nous devenons ainsi le corps du Christ comme mentionné dans 1 Corinthiens 12 : 12 et 13

Le corps forme un tout mais a pourtant plusieurs organes, et tous les organes du corps, malgré leur grand nombre, ne forment qu’un seul corps. Il en va de même pour Christ . En effet, que nous soyons juifs ou grecs, esclaves ou libres, nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps et nous avons tous bu à un seul Esprit .

En plein Covid, on nous parle beaucoup de vaccin et de consentement éclairé c’est-à-dire proposer la vaccination à des gens, obtenir leur consentement en leur faisant comprendre le rapport entre bénéfice et le risque et en leur parlant des effets secondaires.

Nous prenons donc la décision de se faire vacciner en fonction de cet éclairage. Il en va de même pour notre foi.

Quand Dieu nous propose le Salut, il sollicite et respecte notre libre arbitre mais nous ne sommes pas obligés de l’accepter. Nous avons un consentement éclairé.

De ce consentement éclairé découle des droits et des devoirs que nous avons dans la foi. Notamment, il me sera demandé que ma vie corresponde à ce que j’ai accepté et de ma vie découlera les fruits de mon acceptation.

Les Israélites leur dirent : « Pourquoi ne sommes-nous pas morts de la main de l’Eternel en Egypte, quand nous étions assis près des marmites de viande, quand nous mangions du pain à satiété ? Au contraire, vous nous avez conduits dans ce désert pour faire mourir de faim toute cette assemblée.

Exode 16 : 3

le peuple avait un consentement éclairé mais n’a pas arrêté de se plaindre devant l’obstacle. Or, lorsqu’on se convertit à Jésus, nous devons obéir à la parole de Dieu. C’est l’un des effets secondaires de la conversion.

Une fois que mon consentement éclairé a été pratiqué, je dois trouver son « pourquoi ».

Pourquoi on fait les choses ? Pourquoi je suis sauvé ? Pourquoi suis-je dans cette église ? Pourquoi je suis là où je suis ?

Ne pratiquons pas ce qu’a fait le peuple d’Israël.

Répondre à notre « Pourquoi » est essentiel.

Si je pousse mon raisonnement de pourquoi à l’église locale, nous pouvons nous demander pourquoi la parole de Dieu nous unit à cette église locale.

Si je n’ai pas de réponse à mon pourquoi, je risque d’être malheureux ou pas épanouie à moins que mon souci ne provienne du fait que je ne respecte pas mon consentement éclairé.

Ce n’est pas la vision ni une église qui unit mais la parole de Dieu et notre accord pour la vivre.

Deux hommes marchent-ils ensemble sans s’être concertés ?

Amos 3 : 3

ou encore

Tu ne laboureras pas avec un bœuf et un âne attelés ensemble.

Deutéronome 22 : 10

Force est de constater que la parole de Dieu nous unit ou nous désunit parfois.

Rester dans un lieu pour de mauvaises raisons va nous désunir ou nous faire souffrir.

L’homme riche avait de mauvaises raisons de croire, comme peut-être nous l’avons souvent. Pour lui être riche était une bénédiction c’est-à-dire qu’être riche signifie que Dieu est avec lui. Il ne tient pas compte de ce que déclarent les écritures mais veut un signe pour croire qu’un mort ressuscite.

La bonne raison c’est la parole.

Pour le riche de cette histoire, pour Israël et pour tous ceux qui vont en enfer, la cause c’est pas le manque d’information mais le rejet de la vérité.

La bible dit Jean 3 : 19

Et voici quel est ce jugement : la lumière est venue dans le monde et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière parce que leur manière d’agir était mauvaise.

Faisons les bons choix tout de suite afin de ne pas entendre la musique du “trop tard” comme cet homme riche ou de ne pas se retrouver dans le lieu de perdition après avoir bien commencé comme dans Galates 5 : 7 à 9 :

Vous couriez bien. Qui vous a arrêtés pour vous empêcher d’obéir à la vérité ?  Cette influence ne vient pas de celui qui vous appelle. Un peu de levain fait lever toute la pâte.

Si nous savons pourquoi nous sommes là, nous pourrons écrire la suite ensemble ou pas mais nous avons la parole. N’y ajoutons rien.

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