Vous souvenez-vous de vos premiers jours dans la foi ?
Ces moments extraordinaires où on était sur le toit du monde et on avait l’impression que rien ne pouvait nous arriver, que Jésus répondait à toutes nos prières avec une vitesse vertigineuse.
On se sentait très fort, on avait cette assurance et audace que nos prières allaient être exaucées. On avait plein de zèle à tel point qu’on avait envie de parler de Jésus à nos voisins, notre entourage même à notre chien ou nos plantes vertes !
Rien ne pouvait nous résister et on se disait que Jésus-Christ serait toujours là à nous entendre et à nous écouter. Et puis, il s’en suit généralement une période plus difficile ou compliquée dans laquelle les choses semblent changer.
Par exemple, lorsqu’on est encore à l’école et qu’on sollicite un professeur qui nous répond toujours puis vient le jour de l’examen, ce même professeur n’a plus le droit de nous parler.
Cette période est à peu près celle que l’on vit avec le Seigneur par moment après notre conversion où le Seigneur semble ne pas entendre et ne pas répondre.
Que s’est-il passé ? Dieu a-t-il changé ?
Non, mon frère, ma sœur. Dieu n’a pas changé mais nous oui à tel point qu’on commence à remettre certaines choses en question.
La réponse est qu’il y a quelque chose de nouveau. Si la maison est vide, cela signifie que le voleur est passé.
La bible nous dit que nous sommes devenus lents à comprendre alors que nous devrions être des maîtres.
Nous sommes encore au stade de l’enfance et du lait au lieu de consommer de la nourriture solide.
Jésus par anticipation nous prévient de cette situation dans jean 10 :10 quand il dit :
« Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance ».
Dans Matthieu 24 : 43 à 44, il est écrit ceci :
« Vous le savez bien, si le maître de la maison savait à quelle heure de la nuit le voleur doit venir, il resterait éveillé et ne laisserait pas percer les murs de sa maison. C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas ». Nous devons donc veiller.
Souvent le thème du voleur est repris dans la parole de Dieu pour nous exhorter à veiller. On doit toujours être sur nos gardes.
L’information que nous pouvons retirer est que nous ne savons pas quand cela se produira donc nous devons être sur nos gardes. Il faut se tenir prêt et garder à l’esprit que ce voleur vient pour nous tuer, détruire, égorger.
Qu’est-ce que ce voleur nous a volé ?
Il nous a volé une chose à laquelle nous avons droit car selon les promesses de la parole de Dieu, nous avons droit à des choses alors qu’en réalité pour certaines personnes, elles ne sont jamais obtenues ou réalisées.
Il y a plusieurs façons de voler dont notamment dérober quelque chose que l’on a et empêcher quelque à laquelle on a droit. Il vous vole cette possibilité de les obtenir.
Certains se font voler leur salut, la liberté, leur paix, leur joie, leur guérison par différentes techniques par exemple tentation, découragement, etc.
On peut aussi se faire voler quelque chose qu’on a déjà obtenu mais qu’avec le temps on a perdu à cause de lassitude, manque de persévérance, difficultés diverses, manque de vie de prière, ne pas aller à l’église, la perte de la passion des âmes.
Maintenant que nous avons établi un diagnostic, il faut faire un pronostic.
Que va t’il arriver à ce diagnostic si nous ne changeons pas et si nous n’entrons pas dans ce combat ?
1. Tout d’abord puisqu’on parle d’un voleur qui veut nous détruire, Luc 12 :32 nous encourage en ces mots :
« N’aie pas peur, petit troupeau, car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume ».
2. Malachie 3 : 18 nous dit
« et vous verrez de nouveau la différence entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas ».
En ce moment, t’es peut-être en train de te dire que ta vie n’en vaut pas la peine mais Dieu te dit ne t’inquiètes pas, tu verras de nouveau la différence entre le méchant et le juste, entre celui qui sert me sert et qui ne me sert pas.
3. Dans Joël 2 : 25, la parole de Dieu dit :
« Je vous remplacerai les années qu’ont dévorées la sauterelle, le grillon, le criquet et la chenille, ma grande armée que j’avais envoyée contre vous ».
C’est vrai que tu n’as pas peut être pas eu l’héritage complet que tu devais avoir depuis que tu es croyant, ton héritage était bien plus grand que ce que tu as mais Dieu te dit qu’il te rendra toutes ses années volées, toutes les expériences que tu n’as pas faites.
A ce stade où le vol est vraiment constaté, la bible nous dit qu’on peut porter plainte.
Porter plainte devant notre Dieu ce n’est pas du tout la même démarche à suivre que devant les policiers au commissariat.
La bible nous dit dans 1 Jean 2 que « nous avons un avocat auprès du Père qui est Jésus-Christ ».
Il faut noter que le voleur plaide aussi sa cause contre toi devant Dieu. Nous voyons cela dans Job 1 : 6
« Un jour, les fils de Dieu vinrent se présenter devant l’Eternel, et Satan vint aussi au milieu d’eux. L’Eternel dit à Satan : « D’où viens-tu ?» Satan répondit à l’Eternel : « De parcourir la terre et de m’y promener ».
Nous pouvons donc retenir que devant Dieu il y a deux voix qui peuvent se lever : la tienne et celle de Satan qui te réclame pour te cribler comme du froment.
Devant Dieu il y a 2 plaintes comme dans Genèse 18 : 20 à 33, il y avait la plainte de Sodome et Gomorrhe qui montait vers l’éternel et l’intercession d’Abraham qui montait également vers Dieu.
Il faut bien comprendre que Satan nous a réclamé pour nous cribler comme du froment. Cela veut dire que nous avons intérêt à avoir une revendication légale, juste et fondée.
La preuve qu’une chose nous appartient devant Dieu n’est pas difficile à apporter car tout se trouve en Jésus-Christ comme il est mentionné dans Romains 8 : 32
« Lui qui n’a pas épargné son propre Fils mais l’a donné pour nous tous, comment ne nous accorderait-il pas aussi tout avec lui ? ».
Devant le tribunal de Dieu, le sang de Christ c’est ta facture. C’est ton droit légal pour dire que je le revendique. C’est ton héritage car Christ est mort pour moi.
Même si Satan réclame, Christ nous demande de prendre courage car il a vaincu le monde.
Si Dieu, pour que nous ayons droit à ces choses, n’a pas hésité à laisser son fils Jésus-Christ être sacrifié, comment ne nous donnera-t-il pas ce qui revient avec ce sacrifice ? C’est impossible.
Notre demande, si elle est conforme au nom de Jésus-Christ, a un poids énorme.
Jésus-Christ dit jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom. Or, lorsqu’on demande au nom de Jésus-Christ dans la vérité de son nom, Dieu ne peut pas refuser. Donc les promesses rattachées à cela seront obligatoirement accomplies.
Comment récupérer ce que le diable nous a volé ? Quelles sont les techniques de combat selon la bible ?
Il y a deux positions :
I. L’interdit
C’est lorsqu’ il y a l’ennemi dans le camp de Dieu.
Josué 7 :10 à 13 nous parle de cet interdit :
« L’Eternel dit à Josué : « Lève-toi ! Pourquoi restes-tu ainsi prosterné ? Israël a péché. Ils ont violé mon alliance, celle que je leur ai prescrite ; ils ont pris des biens voués à la destruction, ils les ont volés et ont menti, et ils les ont cachés parmi leurs affaires. Ainsi, les Israélites ne peuvent plus résister à leurs ennemis. Ils prendront la fuite devant eux, car ils sont sous une menace de destruction. Je ne serai plus avec vous si vous n’éliminez pas l’objet voué à la destruction du milieu de vous. Lève-toi, consacre le peuple. Tu ordonneras : ‘Consacrez-vous pour demain, car voici ce que dit l’Eternel, le Dieu d’Israël : Il y a un objet voué à la destruction au milieu de toi, Israël. Tu ne pourras plus résister à tes ennemis, jusqu’à ce que vous l’ayez enlevé du milieu de vous ».
La parole de Dieu nous dit que pour récupérer ce que l’ennemi nous a volé, il faut enlever du camp de Dieu tout ce qui est de l’ennemi avec l’aide du Saint-Esprit. Cela veut dire que dans nos vies de foi, nous sommes peut-être victimes parce que le diable a réussi à avoir un dépôt dans nos vies, familles, travail.
II. L’intrusion
C’est lorsque Dieu se trouve dans le camp de l’ennemi.
Dans le livre de Juge 7 : 9, il est écrit
« L ‘Eternel dit à Gédéon pendant la nuit : « Lève-toi, descends au camp des Madianites, car je l’ai livré entre tes mains. Si tu as peur d’y descendre, vas-y avec ton serviteur Pura ».
Nous devons comprendre que les choses de Dieu ne peuvent pas rester captives dans le camp de l’ennemi.
Nous devons aller les récupérer, les extraire, par exemple aller arracher les âmes.
Dans 1 Samuel 5, on parle de l’arche de Dieu qui se trouve dans le camp de l’ennemi, nous voyons que cette arche avait emmené la pagaille parce qu’elle ne se trouvait pas au bon endroit.
Ce qui appartient au croyant de la part de Jésus ne peut pas rester en possession du voleur.
Cette faute de connaissance va nous faire périr parce que nous ne vivons pas ce à quoi nous sommes appelés. C’est pourquoi la bible nous dit, vous couriez si bien mais qu’est-ce qui vous est arrivé ?
Nous devons grandir en maturité, devenir des maîtres et non rester dans l’enfance et le lait.
Le Saint-Esprit nous dit qu’il faut aller récupérer dans le camp de l’ennemi ce qu’il nous a volé à condition de ne pas avoir un interdit. Dans le cas contraire, Satan va nous réclamer et nous cribler comme du froment et notre droit légal ne sera plus fondé.
Si nous ne sommes pas liés par l’interdit, nous devons pénétrer dans le camp de l’ennemi. Personne ne va nous dire que l’enquête n’a pas abouti ou qu’on n’a pas retrouvé le voleur.
Si tu es en Christ, lavé et purifié par son sang alors ton droit est légal.
Nous devons être conscient de ce que nous sommes et ne pas laisser le diable nous voler avec le temps cette conscience qui est notre droit.
Plus tu grandis spirituellement, plus tu t’éloignes de ce monde, plus tu t’élèves en Jésus-Christ et tu vois le ciel s’ouvrir ainsi tu as hâte d’aller au ciel comme Paul a dit « la mort m’est un gain ».
En attendant, sur cette terre, il y a des choses extraordinaires qui ont été acquises il y a deux mille ans et qui attendent que l’on puisse en bénéficier à condition d’être légitime en Jésus-Christ.
Il est écrit dans Romains 8 : 35 :
« Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Serait-ce la détresse, l’angoisse, la persécution, la faim, le dénuement, le danger ou l’épée ? ».
Christ nous donne la capacité de faire, la capacité de récupérer ce qui a été volé. C’est le principe de restitution depuis deux mille ans.
Nous sommes dans le camp du vainqueur malgré nos erreurs, difficultés et autres.
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