Programmé pour triompher…1 jean 5.4

Programmé pour triompher…1 jean 5.4

TU ES FAIT POUR RÉSISTER

Dans ce monde incrédule, il y aura toujours des gens qui essaieront d’une manière ou d’une autre de décourager et de vaincre le peuple de Dieu.

Si nous ajoutons à leurs efforts nos propres découragements et les échecs qui nous caractérisent, les circonstances peuvent sembler désespérément tristes et sombres.

Imagine un boxeur qui prend déjà plein de coups. Sans lesquels la foule crierait : « Tu es nul, tu ne vaux rien, tu vas perdre… »

« Et toi, combien de fois as-tu failli tout abandonner ? »

Il y a des saisons où la pression est si intense qu’on se demande : « Est-ce que ça vaut encore la peine de continuer ? »

Entre les voix extérieures qui te disent que tu n’y arriveras pas et les pensées intérieures qui murmurent l’échec, tout semble t’appeler à baisser les bras.

2 Corinthiens 4:8-9 « Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité ; dans la détresse, mais non dans le désespoir ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non perdus. »

Tu peux être épuisé… mais tu n’es pas fini. Tu peux être touché… mais tu n’es pas détruit. Aujourd’hui, je suis venu te rappeler : Tu es fait pour résister.

1. LE DÉCOURAGEMENT EST UNE ARME SPIRITUELLE, PAS JUSTE UNE ÉMOTION PASSAGÈRE

Ce que beaucoup considèrent comme une simple émotion, une fatigue mentale passagère, est en réalité une stratégie spirituelle raffinée.

Le diable ne cherche pas seulement à t’arrêter ; il cherche à te disqualifier en te vidant de l’intérieur.

Il sait qu’un croyant fatigué devient un soldat inactif. Un cœur découragé perd le goût du combat, la clarté de la vision, et la passion de l’appel.

Néhémie 4:10 « La force des porteurs faiblit, et les décombres sont énormes ; nous ne pourrons pas rebâtir la muraille. »

Voici un peuple pourtant missionné par Dieu. Inspiré. Organisé. Mais dès que la pression monte, que les moqueries des ennemis pleuvent, que la poussière s’accumule… le découragement s’infiltre comme une brume dans l’âme.

Et ce qu’ils disent en réalité c’est : « On n’a plus la force d’y croire. »

Le découragement commence souvent avec un détail qu’on laisse grandir :

  • Une critique mal digérée
  • Une comparaison toxique
  • Un échec qu’on interprète mal
  • Un délai qu’on vit comme un rejet de Dieu
  • Attentes trop hautes

À méditer : Ce n’est pas ta capacité qui te qualifiera, c’est ta constance dans le combat que tu refuses d’abandonner.

Et lentement, sans s’en rendre compte, on passe de « Dieu m’a appelé » à « Je ne suis peut-être pas fait pour ça… »

Mais attention : le découragement n’est pas neutre. C’est une attaque déguisée.

Vérité clé : Le découragement est le virus le plus dangereux du Royaume : il ne te tue pas d’un coup, mais il te désarme sans que tu t’en rendes compte.

Quand le diable veut t’arrêter sans t’attaquer directement, il insère le doute dans ta perception : « C’est trop pour toi. Tu n’y arriveras pas. L’appel, c’était peut-être une illusion… »

1 Rois 19:4 (Élie) « C’est assez ! Maintenant, Éternel, prends mon âme… »

Élie venait pourtant de vivre un des plus grands miracles de sa vie sur le mont Carmel… mais un seul message de Jézabel suffit à le faire fuir dans la dépression.

Pourquoi ? Parce que le combat spirituel se gagne ou se perd d’abord dans l’esprit, pas dans les circonstances.

Imagine un téléphone dernier cri, hyper performant, doté de toutes les fonctionnalités… mais dont la batterie est vide.

Tu peux le regarder en te disant : « Il a du potentiel. »

Mais s’il n’est pas rechargé, il reste immobile et inutile.

C’est exactement ce que le découragement fait : il te vide de l’intérieur pendant que l’extérieur reste intact.

Tu continues d’aller à l’Église, tu continues de servir, mais à l’intérieur, tu as déjà quitté le chantier.

Le découragement n’est pas une simple émotion. C’est une arme. Et comme toute arme spirituelle, elle doit être désarmée par un acte de foi intentionnel.

Identifie UN domaine où tu as abandonné ton poste. Prends un moment de silence. Demande au Saint-Esprit : « Où est-ce que j’ai abandonné la mission à cause du découragement ? » Ça peut être une relation, un service, une prière, un rêve, un appel…

Écris UNE parole de Dieu qui contredit ton découragement. Trouve un verset ou une promesse qui rétablit la vérité. Par exemple : « Je puis tout par Christ qui me fortifie » (Philippiens 4:13) ou « Je suis avec toi » (Ésaïe 41:10)

Pose un acte concret cette semaine pour te replacer sur le chantier. Reprends un appel que tu avais mis en pause. Recontacte une personne que tu devais bénir. Réinscris-toi dans un service. Ose témoigner là où tu avais peur.

Tu ne peux pas empêcher les flèches de venir… mais tu peux refuser qu’elles s’installent dans ton cœur.

Aujourd’hui, on affronte des « Sanballat numériques » : critiques sur les réseaux, comparaison constante, surmenage… tout cela épuise notre foi.

2. TA FRAGILITÉ N’EST PAS UN OBSTACLE, C’EST LE TERRAIN PRÉFÉRÉ DE DIEU

Dans notre culture, la faiblesse est synonyme d’échec. On valorise la force, la performance, le contrôle.

Mais dans le Royaume de Dieu, la faiblesse est une opportunité.

C’est le point exact où la force humaine s’arrête, pour que la puissance divine commence.

2 Corinthiens 12:9 « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. »

C’est Dieu qui parle ici à l’apôtre Paul — un homme de foi, d’autorité, de miracles — mais aussi un homme confronté à une écharde persistante.

Et Dieu ne lui retire pas cette faiblesse… Il lui dit : « Je vais te montrer comment Ma grâce va faire le travail. »

Vérité puissante : Ta faiblesse n’est pas ton tombeau, c’est l’autel où Dieu veut allumer Sa gloire.

Trop souvent, on pense que Dieu attend qu’on soit au top, bien organisé, confiant, performant… pour nous utiliser.

Mais en réalité :

  • Dieu n’attend pas ta perfection.
  • Il attend ta permission.

Ta faiblesse n’est pas un frein pour Dieu. Elle est une invitation à Sa puissance.

Regarde bien : chaque fois que l’humain est au bout de lui-même, c’est là que Dieu prend la scène.

Exemple : Moïse. Quand Dieu l’appelle, Moïse répond : « Je ne sais pas parler… » (Exode 4:10)

Et Dieu lui dit, en gros : « Je t’ai créé. Je sais qui tu es. C’est Moi qui parlerai à travers toi. »

Dieu n’utilise pas les gens qualifiés. Il qualifie les gens disponibles.

À méditer : Si tu étais capable de tout, tu n’aurais pas besoin de Dieu. Ta dépendance attire Sa présence.

Imagine un vase fissuré. À vue humaine, on dirait qu’il est bon pour la poubelle. Mais mets une lumière à l’intérieur de ce vase… et les fissures deviennent les endroits mêmes où la lumière peut passer.

C’est exactement ce que Dieu fait avec nous : Il utilise nos failles pour faire rayonner Sa gloire.

Tu veux cacher tes blessures, tes luttes, tes doutes. Mais Dieu dit : « Si tu Me les donnes, Je les transforme. »

Vérité transformante : Ce que tu caches par honte, Dieu veut l’utiliser comme témoignage.

Simon Pierre, c’est celui qui disait avec assurance : « Seigneur, même si tous t’abandonnent, moi je ne te quitterai jamais. »

Et pourtant… il renie Jésus trois fois. Devant une servante. Dans la peur.

Le regard de Jésus croise le sien… et Pierre pleure amèrement. Brisé. Honteux. Écrasé par sa propre faiblesse.

Mais regarde ce que fait Jésus après la résurrection : Il ne l’exclut pas. Il ne le condamne pas. Il le restaure.

Jean 21:15-17 — « Pierre, m’aimes-tu ? »

Trois fois. Une pour chaque reniement. Puis Jésus dit : « Pais mes brebis. »

Il confie à cet homme fragile, impulsif, brisé… la responsabilité de nourrir son Église.

Ce que les hommes auraient qualifié d’irréparable, Jésus en a fait une fondation.

Pierre est devenu le roc sur lequel l’Église a grandi, non pas à cause de sa force, mais à cause de sa restauration.

Vérité profonde : Ce que le monde appelle échec, Dieu peut en faire un outil de transformation.

Ce que tu vis comme une faiblesse, Dieu veut l’utiliser comme une scène pour manifester Sa puissance.

Identifie une faiblesse que tu essayes de cacher. Peut-être une peur, une lutte personnelle, une blessure non guérie… Écris-la devant Dieu, sans filtre.

Remets-la à Dieu avec cette prière : « Seigneur, je Te remets cette partie de moi que je déteste. Je crois que Ta puissance peut s’y révéler. »

Choisis UNE action de foi dans cette zone de fragilité.

  • Si tu as peur de parler, partage un court témoignage.
  • Si tu te sens faible dans la prière, rejoins un groupe de prière.
  • Si tu luttes avec le rejet, appelle quelqu’un que tu évitais.
  • Si tu portes une cicatrice, parle-en à une personne en souffrance.

« Je ne suis pas disqualifié par mes faiblesses. Je suis choisi, aimé, et utilisé par grâce. »

Psaume 34:19 (v.18 selon certaines versions) « L’Éternel est proche de ceux qui ont le cœur brisé, et Il sauve ceux qui ont l’esprit abattu. »

David savait ce que c’était que d’être faible, brisé, incompris. Et pourtant… c’est dans ces moments que Dieu s’est montré le plus proche.

3. TU NE COMBATS PAS POUR LA VICTOIRE, TU COMBATS DEPUIS LA VICTOIRE

C’est précisément lorsque nous acceptons nos faiblesses et les remettons à Dieu qu’Il peut nous révéler notre véritable position en Christ. Notre fragilité reconnue devient le marchepied vers la compréhension de notre position de victoire déjà acquise.

La plupart des chrétiens vivent leur vie spirituelle comme s’ils essayaient de gagner quelque chose qu’ils n’ont pas encore : la paix, la joie, la force, l’approbation de Dieu, la victoire sur le péché, la bénédiction…

Mais laisse-moi te dire une vérité qui doit changer ta posture : La victoire n’est pas un but à atteindre. C’est une position à incarner. (Jean 16:33, Colossiens 2:15, 1 Corinthiens 15:57)

Romains 8:37 « Dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. »

Paul ne dit pas : « Nous serons vainqueurs. » Il dit : « Nous sommes. » Ce n’est pas une promesse future. C’est une réalité spirituelle présente.

Vérité essentielle : Ta position en Christ est plus forte que ta condition sur terre.

Pourquoi cette vérité est-elle si importante ? Parce que le positionnement change ta manière de combattre.

Quand tu crois que tu dois gagner ta victoire, tu luttes :

  • À la force de tes efforts.
  • Avec la peur d’échouer.
  • Dans l’obsession du résultat.

Mais quand tu sais que la victoire est déjà acquise en Christ (Jean 16:33, Colossiens 2:15), tu combats :

  • Avec assurance.
  • Avec autorité.
  • Avec paix.

Le combat est réel, mais l’issue est déjà scellée (1 Corinthiens 15:57). Comme un ambassadeur qui agit avec la pleine autorité de son gouvernement, même en territoire étranger.

À proclamer : Tu ne combats pas pour convaincre Dieu. Tu combats pour rappeler à l’ennemi que c’est déjà fini.

1 Jean 5:4 « Tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. »

La foi, ce n’est pas l’arme pour essayer. C’est la clé pour manifester ce que Jésus a déjà remporté.

Vérité héritée : La victoire de Jésus n’est pas seulement ton modèle. C’est ton héritage.

Actes 27 : Paul est en route pour Rome. Il est prisonnier. Une tempête violente frappe. Le navire va couler. Les marins paniquent. Mais Paul se lève et déclare avec calme : « Aucun de vous ne périra. Un ange du Dieu à qui j’appartiens et que je sers m’a dit cette nuit… » (Actes 27:23-24)

Paul ne parlait pas depuis le bateau. Il parlait depuis sa position céleste. Il savait que même si le navire était perdu, la mission ne l’était pas.

Réalité spirituelle : Tu es peut-être encore en combat, mais tu n’es plus en danger.

Voilà ce que signifie combattre depuis la victoire : Être en paix même quand le monde tangue, parce que tu sais qui tu es, à qui tu appartiens, et où tu vas.

Nick Vujicic, né sans bras ni jambes, aurait pu passer sa vie à supplier Dieu de lui donner ce qu’il n’a pas.

Mais un jour, il a changé de posture : il a cessé de demander une nouvelle réalité et a commencé à marcher dans une nouvelle perspective.

Aujourd’hui, il prêche l’Évangile dans des dizaines de pays, motivant des millions de personnes avec cette vérité : « Je n’ai peut-être pas de membres, mais j’ai un message. Je ne suis peut-être pas complet aux yeux des hommes, mais je suis complet en Christ. »

Voilà ce que ça veut dire vivre depuis la victoire, pas en courant après elle.

Tu n’as pas à gagner ce que Christ a déjà remporté.

Identifie une zone de ta vie où tu vis encore comme un esclave. Est-ce que c’est la peur ? La culpabilité ? Le rejet ? Le péché ? L’échec ?

Rappelle-toi ce que la Parole dit à ce sujet. Par exemple :

  • Pour la peur → 2 Timothée 1:7
  • Pour la condamnation → Romains 8:1
  • Pour le rejet → Éphésiens 1:6
  • Pour la victoire → Colossiens 2:15

Fais un acte symbolique ou spirituel qui manifeste ce changement de position :

  • Écris une déclaration de victoire et colle-la sur ton mur.
  • Partage ton témoignage à quelqu’un pour affirmer ta liberté.
  • Lève-toi chaque matin avec cette prière : « Seigneur, je marche aujourd’hui dans ce que Tu as déjà conquis pour moi. »

« Je suis déjà en position de victoire. Je ne cours pas après l’approbation de Dieu : je suis déjà accepté. Je ne cherche pas la victoire : je marche en elle. »

Est-ce que tu vis comme un mendiant spirituel… ou comme un héritier du Royaume ?

Et si, à partir d’aujourd’hui, tu décidais de marcher comme un vainqueur positionné ?

CONCLUSION : REPRENDS TA POSITION

  • Le découragement veut te faire quitter ton appel.
  • Ta faiblesse est l’endroit préféré de Dieu pour révéler Sa puissance.
  • Tu combats déjà en position de victoire.

Aujourd’hui, tu peux :

  • Reprendre ton poste
  • Offrir ta faiblesse à Dieu
  • Rebâtir ton appel dans une posture de victoire

Tu n’as pas à te battre pour obtenir la victoire – tu combats depuis la position de victoire que Christ t’a déjà acquise.

« Je refuse de laisser le découragement écrire ma fin. Je donne à Dieu ma faiblesse pour qu’Il en fasse une scène de puissance. Je marche non pas vers la victoire, mais depuis la victoire. Je suis en Christ. Je suis debout. Je suis armé. Je suis prêt. »

Le monde peut te blesser. La vie peut t’épuiser. Mais la grâce de Dieu t’équipera toujours pour te relever. Tu es né pour résister… et destiné à triompher.

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