Comment démonter la stratégie de l’échec dans nos vies ?
A qui est-il déjà arrivé d’être en situation d’échec ? A peu près à nous tous. Nous avons été en situation d’échec et nous le serons encore.
Souvent nous entendons des paroles du genre il faut rebondir mon frère, ma sœur ! Relève-toi !
Certains spécialistes nous parlent de la capacité de résilience c’est-à-dire la capacité à absorber les chocs.
Evidement avec l’échec cette capacité est vérifiée.
Paul nous dit dans Romains[1] : « Car je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais ». C’est plus fort que nous, nous faisons souvent ce que l’on n’aimerait pas faire alors nous nous retrouvons vite en situation d’échec.
C’est un dilemme que la plupart des croyants que nous sommes nous connaissons.
Alors nous nous disons : mince, c’est un échec !
C’est bien beau de dire qu’il faut se relever ou d’être résilient mais quand nous sommes réellement devant une impasse ou nous sommes au bout de quelque chose, qu’est-ce cela veut dire concrètement ?
La réponse à cette question se trouve dans la bible :
La parole de Dieu dans Corinthiens[2] parle d’échec en disant « Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? à moins peut-être que vous ne soyez réprouvés ».
1 – L’échec n’est pas obligé d’être la fin d’une chose
En effet ce que l’on croit être un échec, une faillite n’est pas obligée d’être la fin d’une chose.
La bible nous enseigne comment démonter cette stratégie dans nos vies, nos têtes, nos entreprises ou encore dans nos pensées.
Dans Hébreux[1] « il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice».
Ici la bible nous enseigne que ce que nous appelons échec, épreuve ou manquement prend la forme de la tristesse dans nos vies.
Au premier abord, tout ce qui ressemble à un échec (manque de réussite, épreuve, etc.) produit en nous une tristesse. C’est le mécanisme.
Par exemple les disciples d’Emaus étaient tristes lorsque Jésus fut crucifié car pour eux tout était terminé ou encore Elie dans Rois : « Il répondit : J’ai déployé mon zèle pour l’Eternel, le Dieu des armées ; car les enfants d’Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué par l’épée tes prophètes ; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m’ôter la vie »[2].
Quand ce qui nous semble être un échec arrive en premier, nous ne voyons que cela. Or, il existe une autre réalité.
En effet, que nommons-nous échec ? Est-ce une discipline de Dieu ? Une faillite ?
La bible nous enseigne comment démonter cette stratégie car ce n’est pas la fin d’une chose mais un pseudo échec.
Rater un projet, ce n’est pas la fin d’un projet.
Ne pas trouver de mari ou de femme n’est pas la fin du projet de mariage sur toute la vie.
Démonte cette stratégie diabolique qui veut te faire voir les choses d’une seule réalité.
Il est important de savoir que devant les échecs, il y a 2 réactions :
- La première est celle de Pierre qui avait trahi le Seigneur mais qui s’était repenti malgré la tristesse qu’il éprouvait.
- La seconde est celle de Juda qui, rangé par la tristesse et culpabilité, s’était suicidé.
Deux situations, deux réactions différentes.
Devant tous les échecs de nos vies, nous pouvons être soit Pierre soit Juda.
La parole de Dieu nous enseigne que tant que nous sommes en vie, le monde ne s’écroule pas car notre vie est dans le Seigneur. Seul la mort arrêtera les choses et encore, si nous n’avons pas le Salut.
Par exemple, nous pouvons considérer la croix de Jésus comme un échec à première vue pourtant c’est un bénéfice car il est ressuscité.
Le passage dans Hébreux que nous avons vu plus haut démontre que la tristesse produit un fruit.
2 – La tristesse produit un fruit
Mettre du sens à l’expérience que l’on vit c’est-à-dire quel fruit en tirer.
Comment ?
Pour ce faire, il est important de retenir qu’il y a toujours une raison à la situation dans laquelle nous nous retrouvons malgré que notre système de protection émotionnelle nous fait trouver des parades et les transformes en excuse comme c’était le cas d’Adam qui mettait la faute sur Eve.
Nous faisons tout ceci pour nous protéger émotionnellement alors qu’en réalité il y toujours une raison bonne ou mauvaise. C’est un peu comme lorsque l’on se demande pourquoi on se brule alors qu’on a touché le feu.
Retenons que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein[3].
Peu importe la situation dans laquelle nous nous trouvons, il y a toujours une raison et Dieu qui est bon utilise cette raison pour que nous continuons à avancer.
Nous avons également vu que le Salut n’était pas un échec sauf si nous décidons nous-même d’abandonner. Pourquoi ?
Parce que tout ce qui nous arrive de bon ou de mauvais ce n’est que de la maturité, de la croissance et non un échec car ce dernier ne marque pas la fin d’une chose.
Alors pourquoi vit-on encore des échecs ?
Lorsqu’on sort vainqueur de la situation difficile que l’on traverse, on devient automatiquement une source d’encouragement et d’inspiration pour celui qui n’a pas atteint le niveau auquel on se trouve.
Lorsqu’on réussit à traverser un échec qui paraissait insurmontable, on devient une source d’inspiration par exemple Jésus, Paul, Pierre.
C’est de cette manière que nos pères dans la foi nous ont inspiré. Donc finalement, il n’y a pas d’échec !
Il faut noter que l’échec obéit souvent à un principe : celui de nous transformer en victime.
Le Psalmiste nous encourage à compter plutôt les bienfaits de Dieu c’est-à-dire quand il arrive un pseudo échec, regardons tout ce que Dieu a fait pour nous. Cela nous permettra d’avancer.
La stratégie diabolique veut que nous ne voyons que l’échec et que nous n’envisager rien d’autre.
Compter les bienfaits permet de nous rappeler chaque jour à quel point Dieu est bon envers nous.
Dieu ne nous doit rien. Tout ce qu’il nous accorde est bonté, amour.
Toute les grâces que nous avons c’est parce que Dieu nous aime et le veut.
« Ce n’est pas un problème d’avoir des problèmes. Le problème c’est de croire que ce n’est pas normal d’avoir des problèmes ».
Nous aspirons tous au bonheur mais Dieu nous rendra heureux au sens de Dieu uniquement.
Comment affronter les impasses ?
Quand il nous arrive un échec, nous faisons souvent une erreur : celle de nous prendre nous-même pour un échec en touchant à notre identité comme par exemple dire « j’ai raté ». Or, l’échec c’est quelque chose d’extérieur.
Il en est de même en Christ. Nous faisons notre Juda alors que notre identité est intègre. Elle est préservée.
Tu n’es pas un échec mais tu as vécu un échec !
Je suis enfant de Dieu. Mon identité, c’est Christ en moi.
D’où l’importance de renouveler ses pensées et son intelligence.
Mon frère, ma sœur, si tu vis un échec sache que tu n’en es pas un.
Pierre a permis à l’esprit de Dieu de le relever jusqu’au point où il demanda lui-même à être crucifié la tête à l’envers.
La force du croyant c’est qu’à un moment donné, Dieu s’emparera de ce qu’on appelle échec, correction ou impasse et la puissance de Dieu transformera cela.
La croix est vide et la puissance de la résurrection nous accompagne.
Le divin s’empare de ce qu’on appelle échec et l’Esprit de Dieu va renouveler toute chose.
Dieu crée des nouveaux chemins là où il n’y en avait pas. Il crée des nouvelles routes.
En attendant, il faut accepter cette impasse soit en se déplaçant physiquement ou spirituellement selon ce que Dieu nous montre car l’échec nous voile le futur.
Pour entrer dans cet état d’esprit du Royaume de Dieu, qui est dynamique, il faut laisser la puissance de Dieu s’emparer de ce qui ressemble à une impasse, un échec.
Laisser notre cœur brûler à la possibilité que Dieu s’empare de cet échec est la clé pour démonter stratégie diabolique.
Ton impasse n’est pas obligée de marque la fin de ton histoire !
regarder ce message en vidéo :
[1] Hébreux 12 :11
[2] 1 Rois 19 :10 à 14
[3] Romains 8 : 28
[1] Romains 7 :15
[2] 2 Corinthiens 13 :5
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