Tant que vous n’avez pas mis les pieds en enfer, tout peut changer

Tant que vous n’avez pas mis les pieds en enfer, tout peut changer

Tant que vous n’avez pas mis les pieds en enfer, tout peut changer.

Imaginez un instant que nous ayons le pouvoir de changer votre destin éternel avant qu’il ne soit trop tard !

Dans Luc 16 : 19-31, Jésus nous raconte une histoire saisissante, une parabole qui nous confronte à une vérité bouleversante : nos choix d’aujourd’hui façonnent notre éternité.

Ce n’est pas une fiction, mais bien la réalité que nous offre la Parole de Dieu. Changer notre éternité, notre futur sur terre, mais aussi notre quotidien.

Abraham dit au riche dans cette parabole :

« Tes frères ont les écrits de Moïse et des prophètes, qu’ils les écoutent. »

Mais le riche rétorque :

« Non, père Abraham, mais si quelqu’un revient d’entre les morts et va les trouver, ils changeront ! »

Abraham lui répond alors une vérité percutante :

« S’ils n’écoutent ni Moïse ni les prophètes, ils ne se laisseront pas davantage convaincre par un mort revenant à la vie. »

Le refus d’écouter la Parole de Dieu anéantit tout espoir futur.

Réfléchissons à trois points cruciaux tirés de ce passage.

1. Ne laissez pas demain prouver que vous avez manqué l’appel de Dieu aujourd’hui

« Si seulement j’avais su ! » Cette parabole de Jésus est là pour nous éviter ce sentiment éternel de regret.

  • Les décisions ne sont pas insignifiantes, elles façonnent l’avenir.
  • Chaque « oui » ou « non » à Dieu est un pas vers le ciel ou l’enfer !
  • Ne laissons pas les regrets écrire l’histoire de notre vie.
  • Ne laissez pas le temps prouver à vos dépens que la Parole de Dieu est la vérité.

Une fois la mort survenue, notre sort est scellé et immuable, mais même sur terre, il peut y avoir des « trop tard ».

  • Ésaü a regretté (Hébreux 12 : 16-17).

Le riche, même dans la mort, se transforme en évangéliste, mais c’est trop tard pour changer son sort ou celui des autres.

Ne laissez pas le regret être votre dernier sermon… Hébreux 3:15

2. Agir selon la Parole sans en demander plus

Envoyer un signe spectaculaire pour convaincre ses frères ! C’est ce que demande le riche. Mais Abraham est catégorique :

« Ils ont déjà la Parole de Dieu ».

Pourtant, le riche insiste :

« Non, je veux autre chose ».

  • Il cherche un miracle, quelque chose de frappant, d’émotionnel, un « bon vieux miracle » qui toucherait leurs cœurs encore plus que tout ce qu’il a vu !
  • Lazare, même ressuscité, est mort de nouveau !
  • Comme quoi le miracle n’est pas la solution. Nous sommes souvent tentés de privilégier des expériences émotionnelles, des manifestations spectaculaires, plutôt que d’accepter la simple vérité de la Parole.

Paul nous avait prévenus : « Il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine. Ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs » (2 Timothée 4 : 3).

Le problème aujourd’hui : fuir la vérité pour chercher le confort

Dieu nous a donné sa Parole, mais nous continuons de demander autre chose :

  • « Cette parole est trop dure, qui peut l’accepter ? » (Jean 6 : 60)
  • Nous voulons des solutions plus confortables, des réponses qui nous plaisent.
  • « Non, cette partie ne me convient pas, je ne veux pas l’appliquer. »
  • Même les théologiens cherchent parfois à adoucir certains aspects, comme l’enfer, parce que ces vérités sont difficiles à entendre.

Pouvons-nous encore parler librement de l’enfer aujourd’hui ?

  • On a peur de juger ou d’agresser.
  • Le monde est en crise, et l’autorité est remise en question à tous les niveaux, y compris au sein des églises.

Certains disent : « Ici, c’est trop strict, je vais ailleurs. » Mais changer d’église ou de doctrine ne résout rien.

Le véritable problème n’est pas l’absence de miracles, mais le refus de se soumettre à la Parole de Dieu.

Que nous dira la Parole de Dieu face à un « si j’avais su » ?

La suffisance des Écritures

Ce passage nous rappelle une vérité fondamentale : la Parole de Dieu est suffisante.

  • Beaucoup cherchent Dieu à travers des expériences sensationnelles : des prédications axées sur les miracles, des guérisons, des conférences promettant des « révélations divines ».
  • Mais la Bible nous enseigne aussi que les Écritures sont la source de la vérité, et qu’elles suffisent à nourrir notre foi.
  • Combien de fois entendons-nous des gens dire : « Je crois en Dieu, mais seulement les parties de la Bible qui me conviennent » ?
  • Ils choisissent les passages qu’ils trouvent faciles à suivre, tout en rejetant les aspects plus difficiles comme le pardon, l’humilité, ou le sacrifice.

Pour beaucoup, l’Écriture ne suffit pas

Ce comportement montre un refus de se soumettre pleinement à la Parole : le cœur endurci est une décision volontaire.

Le riche, même dans son tourment, refuse encore de se soumettre à la vérité. Il croit, en pensant autre chose, qu’il est possible de faire autrement, mais la Bible a parlé !

Le danger de repousser les appels de Dieu

Même en enfer, le riche croit encore qu’un miracle pourrait convaincre ses frères. Mais il se trompe.

  • Ce n’est pas un manque d’information qui l’a conduit là, mais un rejet délibéré de la vérité, et c’est ce rejet qui mène à la séparation éternelle.
  • Ce n’est pas l’absence de preuves qui a bloqué son salut, mais un rejet volontaire du message de la parole !
  • Les gens ne rejettent pas la Parole de Dieu par manque d’informations, mais parce qu’ils choisissent délibérément de ne pas s’y soumettre.
  • Dieu vous parle déjà à travers Sa Parole. C’est elle qui vous jugera au dernier jour. Ne repoussez pas cet appel, car un jour, il sera trop tard.

3. C’est la Parole qui nous unit à Dieu et entre nous

Ce n’est pas seulement notre foi en cette Parole qui compte, mais notre obéissance à celle-ci. Et elle nous jugera (Jean 12 : 48).

Pourtant, des statistiques rapportent que seuls 2 % des croyants lisent la Bible chaque jour.

Abraham appelle le riche « mon fils »

Détail anecdotique dans cette parabole : le riche n’a pas de nom, le pauvre, lui, est connu de Dieu !

Même si Abraham appelle le riche « mon fils » parce qu’ils sont du même peuple, ce n’est pas l’appartenance sociale ou ethnique qui sauve.

  • Ce qui compte, c’est la manière dont nous répondons à la Parole de Dieu.
  • Abraham et le riche étaient séparés par une barrière infranchissable, non parce qu’ils venaient de mondes différents — l’un riche, l’autre pauvre —
  • Mais parce que leurs réponses à la Parole étaient diamétralement opposées.

Consentement éclairé et responsabilité de la foi

Aujourd’hui, on parle beaucoup de « consentement éclairé », que ce soit pour des décisions médicales comme les vaccins, ou d’autres aspects de la vie.

On évalue les avantages, les risques, les effets secondaires. Il en va de même pour notre foi. Quand Dieu nous parle du Salut, Il sollicite notre libre arbitre, mais ce consentement éclairé vient aussi avec des responsabilités.

Nous avons des droits en tant que sauvés, mais nous avons également des devoirs

  • Comme dans un contrat, accepter le salut implique de comprendre les termes et les obligations qui l’accompagnent.
  • Une vie de foi entraîne des effets secondaires.

Le riche et sa mauvaise compréhension du Salut

L’homme riche pensait que sa richesse le garantissait du Salut, car dans sa culture, être riche était un signe de bénédiction divine. Mais il avait mal compris les Écritures.

Il attendait un signe, tout comme les Juifs qui demandaient à Jésus d’accomplir des miracles, tout en rejetant ceux qu’Il avait déjà accomplis.

  • Lorsque Jésus ressuscita Lazare (Jean 11 : 1-44), la réaction des pharisiens ne fut pas de croire, mais de comploter pour tuer Jésus et Lazare (Jean 12 : 10-11).
  • Et après la résurrection de Jésus lui-même, les chefs religieux soudoyèrent les gardes pour dissimuler la vérité (Matthieu 28 : 11-15).

Ainsi, pour le riche, pour Israël, et pour tous ceux qui se retrouvent en enfer,

  • Le problème n’est pas un manque d’information, mais un rejet volontaire de la vérité.
  • Comme il est dit dans Jean 3 : 19 : « La lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises. »

Conclusion

Choisir de suivre la Parole avant qu’il ne soit trop tard

Il est encore temps de faire les bons choix, mais le moment viendra où il sera trop tard, comme ce fut le cas pour l’homme riche, qui se retrouva dans un lieu de perdition.

Ne remettez pas à demain. L’enfer est réel, et le paradis aussi.

Choisissez aujourd’hui :

  1. Écoutez la Parole de Dieu — elle est suffisante.
  2. Obéissez-y — c’est votre lien avec Dieu.
  3. Agissez maintenant — demain pourrait être trop tard.
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