Qu’est ce que la cène et comment y participer

Qu’est ce que la cène et comment y participer

Tu cherches à en savoir plus sur la sainte cène : cet article va t’aider.

FORME DE LA CENE.

Le mot « cène » vient du latin « cena » qui signifie « repas du soir » différents noms lui sont donnés dans la Bible : fraction du pain, repas du Seigneur, table du Seigneur.

Jésus lui-même a institué la sainte Cène de la manière suivante : « au cours du repas Il prit du pain, puis après avoir prononcé la prière de reconnaissance, Il le partagea en morceaux, puis le donna à ses disciples en disant :

Prenez,  mangez, ceci est mon corps.

Il prit ensuite une coupe. “Matthieu 26 : 26-29. (1 Corinthiens 11 : 23-25) La sainte cène se prend donc sous la forme de deux éléments : le pain et la coupe (vin ou fruit de la vigne).

SIGNIFICATION

Le repas du Seigneur est tout d’abord un acte et un repas  symboliques.

Jésus dit en Jean 6:35 ‘Je suis le pain de vie’ et Marc 14 : 24 : ‘ceci est mon sang’.

Ces paroles du Seigneur se rapportent au corps de Christ livré à la Croix et à son sang versé.

Manger le pain et boire son sang selon 1 Corinthiens 11:26 signifie accepter et proclamer sa mort rédemptrice à la Croix.

Ce repas est un repas de communion avec le Seigneur (1 Corinthiens 11:25).

Ce repas est un repas qui accomplit la Pâque juive, car le repas de la Pâque était commémoratif et prophétique :

Regard vers le passé :

Souvenir et reconnaissance (Exode : 13 : 8 ; 1 Corinthiens 5.7).

Il est aussi un regard vers le présent :

La fête de la Pâques appelée aussi fête des pains sans levains (Luc 22 : 1) où aucune trace de levain ne devait subsister (1 Corinthiens 5 : 7-9).

C’est donc l’occasion d’une purification (1 Corinthiens 11 : 28-30), de manifester la joie, la louange et la communion (Actes 2 : 46).

C’est enfin un regard vers l’avenir :

l’espérance de la venue du Messie Matthieu 26 : 29.

Le repas du Seigneur est un repas de sacrifice (Matthieu 26 : 28), un repas d’alliance Luc 22:20 ‘il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant :

Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandue pour vous.’

Ce repas est un mémorial 1 Corinthiens 11 : 24 :” faites ceci en mémoire de moi » ; enfin, ce repas est une préfiguration du banquet messianique selon Luc  13:29 (Luc 22:15).

Le repas de la Cène, est un signe de communion entre les participants :

« la coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang de Christ ?

Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps de Christ ? Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain » (1 Corinthiens 10.16-17).

Car tous confessent que leur unité vient du Christ qui est mort sur la croix pour eux : « ceci est mon corps qui a été rompu pour vous » (1 Corinthiens 11.24).

Non seulement il y  a l’affirmation de l’unité par la prise de la Cène, mais aussi une raison pour le croyant de raviver son espérance en Christ et de se tenir prêt jusqu’au retour de son Seigneur (1 Corinthiens 11.26) puisque l’on annonce la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’Il vienne.

VALEUR : TRANSSUBSTANTIATION ? CONSUBSTANTIATION ?

Le repas du Seigneur est à la fois l’accomplissement du plan rédempteur (Christ notre Pâques immolé).

Un repas qui est en même temps une communion avec le Christ ressuscité et à la fois l’espérance de son retour prochain, ce qui permet aux croyants qui y  participent de garder une foi vivante en leur sauveur.

Pour le croyant la valeur est grande :

c’est  le moment de renforcer sa communion fraternelle, de renouveler son espérance dans le retour de Christ, de  se sanctifier en s’examinant avant le repas (1 Corinthiens 11 : 28).

Deux doctrines opposent les familles chrétiennes sur la question du sens qu’il conviendrait de donner à la sainte cène.

Les oppositions entre protestants historiques et catholiques ont conduit à des définitions différentes :

Transsubstantiation

C’est une doctrine qui affirme la présence réelle du Christ dans les éléments de la cène.

Une présence dans, sur et en les éléments de la cène à tel point qu’il est possible de toucher le Christ des mains, de le mâcher des dents et l’engloutir du gosier.

Pour cette doctrine affirmer les choses de la sorte est l’unique manière possible d’obtenir le bénéfice de l’union avec le corps du Christ.

Ce serait un acte magique si pour la transsubstantiation :

qui est le point de vue du catholicisme Romain le pain et le vin se transformaient réellement en corps et sang de Christ lors de l’élévation de l hostie.

Quand le Seigneur dit : « je suis la porte »,  il n’est bien sûr pas une porte physique, quand Jésus dit « ceci est mon corps » il ne tient pas dans sa main un bout de son corps.

Consubstantiation

Cette doctrine affirme à son tour que le pain et le vin de la cène sont vraiment substantiels.

Il s’agit simplement des éléments terrestres et corruptibles qui ne reçoivent aucun changement en soi.

Toutefois le corps du Christ s’y trouve quand même. La Consubstantiation (qui est le point de vue issu de l’église Luthérienne sur ce sujet).

Elle enseigne non pas que le pain devient corps, mais que le corps est présent dans le pain, un peu comme l’âme avec le corps, ou le magnétisme avec un aimant par exemple, mais La Parole nous enseigne que Jésus a quitté le monde et qu’il est retourné vers le Père (Jean 16:28 17 h 11).

Les deux éléments conservent leur nature propre, mais par la foi,  ils rappellent aux croyants le corps et le sang de Jésus.

La Bible reconnaît à la sainte cène une valeur de mémorial.

Car lorsque Jésus Christ institue la Sainte Cène, il la donne pour servir de mémoire : « faites ceci en mémoire de moi » (1 Corinthiens 11.24).

Par la sainte cène, l’Église se rappelle l’œuvre du Seigneur qui mourut sur la croix pour nous racheter.

Le pain et le vin que le Seigneur donna à l’Eglise contiennent une valeur symbolique sans pour autant ouvrir la porte à un rite formel.

Car le Seigneur Jésus lui-même tient à ce qu’ils soient pris par l’Eglise « faites ceci… ».

Et l’apôtre Paul ne manqua pas de mettre en garde contre tous ceux qui prenaient indignement ce repas béni du Seigneur (1 Corinthiens 11.27-28).

La sainte cène est, pour le croyant,  un repas de bénédictions, de communion avec Christ et fraternelle, de proclamation de la nouvelle alliance et de responsabilisation.

Condition pour y participer

Compte tenu de sa portée significative, le repas de la cène n’est pas ouvert à tous.

Elle est réservée aux seuls croyants baptisés selon (Actes 2:42-46), la première mention de la fraction du pain dans Actes est précédée de l’énoncé des conditions de la participation à la communauté des disciples :

repentance, baptême, pardon des péchés, réception du Saint-Esprit et au verset 38, séparation d’avec la génération perverse, persévérance dans l’enseignement et la communion fraternelle.

C’est donc la communion des croyants, des membres du corps de Christ (1 Corinthiens 10:17) ; des baptisés (Actes 2:41 ; 9 h 18).

il faut en être digne, discerner le corps de christ et s’examiner soi-même nous dit la Parole en s’abstenant de la vie de péché, et confesser son péché avant d’y participer pour ne pas prendre un jugement contre soi-même (1 Corinthiens 11 : 28-30).

Ceux qui ont participé indignement à la cène ont été sévèrement sanctionnés, car la cène est une invitation à la participation dans la communion du Christ et de la communauté (1 Corinthiens 11.29-30).

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