Le plus fort n’est pas celui qu’on pense…

Le plus fort n’est pas celui qu’on pense…

Le plus fort n’est pas celui qu’on pense

L’unboxing de la foi victorieuse

Désolé pour le mot barbare, mais il dit bien ce qu’il veut dire. Sur Youtube il y a plein de vidéos sur l’unboxing d’un objet. Il y a des vidéos d’unboxing pour tout : appareil photo, tondeuse à gazon, voiture, robot de cuisine et autres… Le principe est le suivant : le vidéaste reçoit son paquet et le déballe, il montre ce qu’il y a dans la boîte, les réglages, le principe de fonctionnement de l’appareil, il commence à l’utiliser. Je vous propose de faire la même chose avec la foi victorieuse.

Chacun de nous reçoit la possibilité de vivre une foi victorieuse, mais il faut bien reconnaître que nous ne le vivons pas comme ça dans la vie de tous les jours. Alors, comment faire ?

Regardons ensemble un exemple ancien, David et Goliath.

Le texte d’or

On ne va pas lire tout le passage, cela prendrait trop de temps, mais je vous encourage à le lire chez vous. Il se trouve dans 1 Samuel 17:1-58. Le verset d’or de cette rencontre mythique est 1 Samuel 17.47 : “Et cette multitude saura que que ce n’est ni par l’épée ni par la force que l’Éternel sauve. Car la victoire appartient à l’Éternel. Et il vous livre entre nos mains.”

L’histoire

Tout le monde connaît superficiellement l’histoire de David et Goliath, la victoire du faible sur le fort. Pourtant le plus fort n’est pas celui qu’on pense.

Un histoire ancienne

On est au XI siècle avant notre ère. C’est l’âge de bronze, une très haute antiquité. Les Philistins, un peuple d’origine crétoise, s’est installé sur la côte méridionale de Canaan. C’est un peuple guerrier qui fait des incursions pour soumettre des villes pour razzier et prélever un tribut. Une somme d’or ou de grain ou de vivres qu’il va recevoir tous les ans.

La bataille

Ces Philistins font donc une incursion sur le territoire de la tribu de Juda. Les hommes d’Israël viennent à leur rencontre et les retrouvent à la vallée des Térébinthes, la vallée d’Elah. Ils campent  sur un versant de la montagne, les Philistins sur un autre. L’affaire est bloquée, car si un des adversaires s’avance dans la vallée il perd un sérieux avantage stratégique.

Un des Philistins se détache et provoque les hommes d’Israël en combat singulier. Le gars fait 3 m de haut, il a des armes défensives lourdes qui le couvrent, et une lance avec une pointe en fer (technologie avancée pour l’époque). Pendant 40 jours, personne n’ose répondre à ses provocations.

Un combattant inattendu

C’est alors qu’arrive David, un berger, le fils cadet d’une famille. David que le prophète Samuel a oint roi sur Israël. Son père l’avait chargé de prendre des nouvelles de ses frères qui devaient participer à la bataille et leur apporter des vivres.. Il demande ce qui se passe et propose d’aller se battre contre le géant Goliath. On finit par le laisser aller répondre au défi. Il essaie l’armure du roi Saül, mais elle est trop lourde. Il va chercher des cailloux dans le lit du torrent de la vallée et s’avance contre le Philistin avec juste une fronde tandis que Goliath vient vers lui lourdement armé avec l’homme qui porte ses armes.

Le combat va être réglé, un char d’assaut contre un homme avec un lance-pierres.

Eh bien non, il suffit d’une pierre lancée avec la fronde qui s’enfonce dans le crâne de l’adversaire. David court prend l’épée du Philistin et lui coupe la tête. À cette vue les philistins s’enfuient et sont poursuivis par les hommes d’Israël qui pillent leur camp.

Où est le miracle ? 

Dans notre boîte de la foi victorieuse, où est le miracle ? En fait, quand on regarde les choses de près, Goliath a autant de chance contre David qu’un homme avec un couteau contre quelqu’un armé d’un révolver. Vous vous rappelez la scène dans Indiana Jones.

Alors dans notre boîte de la foi victorieuse nous allons extraire les différents composants

Le faible n’est pas aussi faible que ça

David avait un Dieu. Il avait une arme. David était un battant expérimenté. Il explique comment Dieu l’avait aidé de nombreuses fois à garder le troupeau de son père. Notamment contre un lion et un ours. Il maniait la fronde.

La fronde est une arme efficace. Les armées antiques utilisaient des soldats manieurs de frondes dont ils se servaient comme artillerie. Les frondeurs des Baléares étaient réputés.

Une fronde envoie des projectiles à plus de 400 m à environ 140 km/h. On retrouve des armes percées des crânes fracassés sur les champs de bataille. Ces hommes étaient capables d’abattre des oiseaux en vol. Ils étaient précis.

David est allé choisir des pierres dans le torrent. Un archéologue géologue a trouvé comme par hasard dans ce torrent des pierres d’une densité 4 fois supérieure à la moyenne. David savait ce qu’il faisait

Le fort n’est pas aussi fort que ça

Goliath était comme un char d’assaut, mais il avait deux handicaps : il était peu agile et surtout il était miro, bigleux.

Le texte nous informe qu’il avait besoin de quelqu’un pour le guider sur le lieu de la boucherie anticipée

On voit dans ses propos qu’il ne voit pas bien David. Il dit : “Suis-je un chien pour que tu viennes vers moi avec des bâtons ?” David avait une fronde qui tournait. S’il avait vu la fronde il aurait pu simplement parer le coup avec un bouclier. Ce qui a tué Goliath, c’est qu’il n’y voyait rien. Peut-être son casque lui bouchait-il la vue. Ou probablement que son gigantisme était causé par une tumeur qui touchait une partie de son cerveau et qui appuyait aussi sur le nerf optique.

Bref, Goliath était impressionnant. Au corps-à-corps personne ne pouvait le battre, mais à distance il était vulnérable.

Tout dépend des règles du jeu

Si David s’était battu contre Goliath en utilisant les armes de Saül les mêmes règles d’engagement que Goliath, c’est lui qui aurait connu la défaite et la mort.

David a fait une chose d’une audace insensée, il a changé les règles du jeu

Dans nos combats contre les géants qui nous assaillent, qui nous provoquent, qui nous mettent au défi, nous perdons parce que nous combattons de la même façon que l’adversaire.

Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. Éphésiens 6.12

Le secret de David : la foi victorieuse

Un lecteur soupçonneux pourrait dire qu’il ne voit là aucun miracle, pas d’intervention divine. C’est vrai. Où est la foi victorieuse promise dans le colis que nous déballons ?

C’est que pendant un mois, les guerriers les plus prestigieux,ont supporté les défis et les injures sans moufter. Le roi Saül a mis sur le marché sa fille Mical en mariage. Pas d’amateur pour Mical. Tous ont les chocottes. Même le roi Saül qui avait pourtant reçu l’onction divine et remporté de belles victoires.

Non c’est un jeune pâtre. Un cadet de famille, méprisé qui relève le défi. Pourquoi ? Parce qu’il est plein de foi.

Il n’a pas peur, il est indigné. Pour lui, c’est une évidence, Dieu ne supportera pas que son nom soit insulté et il se propose comme l’instrument, le serviteur par lequel le jugement tombera sur Goliath et les Philistins.

Comment être rempli de cette foi victorieuse ?

Les théologiens disent que 3 conditions sont nécessaires pour avoir la foi.

Notitia. Ce sont les vérités, les connaissances, le contenu de la foi

On connaît l’auteur et l’objet de la foi. David connaissait son Dieu, sa parole est pétrie d’amour et de reconnaissance. D’intimité.

La foi vient de ce que l’on entend et ce que l’on entend vient de la parole  de dieu. Romains 10:17 Si on n’écoute pas, on ne connaît pas. Si on ne connaît pas, on ne peut avoir de foi.

Expérience de Michel avec “Je puis tout par celui qui me fortifie” Philippiens 4:13

Cela veut dire 1) qu’il faut être à l’écoute et 2) à l’écoute de ce que Dieu a à nous dire

Si on n’a pas de foi, on a peur des géants.

Est-ce que tu as peur des géants ? Alors c’est que tu ne connais pas ton Dieu.

Assensus : être en accord avec ces vérités

On connaît. C’est bien, mais le diable aussi il connaît, et il n’est pas d’accord. Beaucoup de gens connaissent un peu Dieu, reconnaissent son existence, mais il n’ont aucune intention de faire en sorte que cela change leur vie.

Si on ne donne pas son assentiment, si on n’adhère pas à ce que la connaissance de Dieu implique, 

La troisième condition c’est fiducia : la confiance.

David n’avait aucun doute. Dans Jean 11:40 Jésus répond à Marthe, la sœur de Lazare : “ Jésus lui dit : Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ?”

Ce n’était pas de la présomption, c’était de la confiance. Cette confiance était alimentée par la connaissance et l’expérience de sa relation avec Dieu. David ne voit même pas où est le problème qui stoppe les guerriers d’Israël.

J’ajoute une quatrième condition : la pratique.

 Notre foi se construit sur la pratique quotidienne de remettre son sort à Proverbes 3:6 “Reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers“.

C’est la pratique d’un serviteur, pas de quelqu’un qui tente de mettre Dieu à son service.

La foi, c’est comme les formations, si tu ne t’en sers pas tout de suite et tous les jours ça ne sert a rien, tu vas tout oublier.

 Ça ne veut pas dire que tout a été rose pour David et on serait des menteurs si on disait qu’on ne passait pas par des moments difficiles. Comme David.

J’ajoute une cinquième condition : réaliser que notre relation avec Dieu n’est pas d’égal à égal.

David se pose en tant qu’agent de la volonté divine, un serviteur. Je marche contre toi au nom de l’Éternel des armées du Dieu de l’armée d’Israël (1 Samuel 17:45) et le crédit de la victoire ne nous appartient pas, mais au Seigneur. Car la victoire appartient à l’Éternel.

La foi c’est connaître, la foi c’est croire, c’est être d’accord, la foi c’est faire confiance, la foi c’est pratiquer jour après jour.

Enfin, la foi grandit avec la gratitude.

Les psaumes de David sont pleins d’adoration, pleins de lamentations, de colères, d’imprécation aussi, mais ils sont aussi plein de reconnaissance.

La gratitude nous fait regarder en arrière et nous rappeler les victoires passées. La gratitude nous rappelle que ce n’est jamais par nos propres moyens mais c’est par la bienveillance de Dieu

David ne s’est pas glorifié de sa victoire, il en a donné tout le crédit à Dieu. Car la victoire appartient à l’Éternel !

Alors, maintenant que nous avons déballé ce qu’est la foi victorieuse, qu’est-ce que nous allons en faire ? Nous allons battre les géants qui nous pourrissent la vie

Les géants de ta vie

Nous nous affrontons tous à des géants. Ils sont plus forts que nous, ils sont plus gros que nous, ils sont plus grands que nous. Ils nous narguent pendant des jours, des semaines, des mois, des années. 

Par exemple, des personnes hostiles au travail, à l’école. Il y a aussi des peurs que nous n’arrivons pas à maîtriser, ou des pardons que nous n’arrivons pas à donner. Il y a surtout des des péchés que nous n’arrivons pas à dominer et encore des abus, des harcèlements que nous n’arrivons pas à surmonter

Ils viennent nous narguer pendant des semaines, des mois, des années, mais maintenant est le temps de les battre, maintenant est temps de lancer la pierre

Nous allons nous battre, mais la victoire appartient à l’Éternel

Ils sont grands, ils ont puissants, mais nous avons un Dieu capable de les défaire. Nous avons une arme capable de les défaire

Les géants sont aveugles, ils ont leur faiblesse

Si nous les combattons avec leur armes, sur leur terrain, en respectant les mêmes règles, nous perdrons à coup sûr

Notre foi pour combattre les géants, les faire tomber et leur couper la tête c’est de savoir que la victoire appartient à l’Éternel

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