Un pilote reçoit l’autorisation de décoller de la tour de contrôle. Il reste au sol. La tour répète : « Vol 237, vous êtes autorisé au décollage. » Le pilote répond : « Tour de contrôle, pouvez-vous me reconfirmer l’autorisation ? » 30 minutes passent. « Tour de contrôle, êtes-vous vraiment sûrs que c’est le bon moment ? » Les passagers commencent à s’énerver. Au bout d’une heure : « Tour de contrôle, donnez-moi encore un signe… »
À votre avis, c’est quoi le problème ? Le pilote ou la tour de contrôle ? Eh bien, ce pilote, c’est peut-être vous et moi.
Cette parabole moderne illustre parfaitement l’un des pièges les plus subtils de la vie chrétienne : celui de l’attente perpétuelle qui devient une forme déguisée de désobéissance. Nous pensons être spirituels en demandant sans cesse confirmation à Dieu, alors qu’en réalité, nous refusons simplement d’obéir à ce qu’Il nous a déjà clairement dit.
Quand les anges brisent le silence sacré
Imaginez un moment plus solennel qu’un aéroport : Jésus ressuscité, parlant une dernière fois à ses disciples, s’élevant majestueusement dans les cieux sous leurs yeux ébahis…
Les disciples sont figés, bouche ouverte, yeux rivés vers le haut. C’est légitime, n’est-ce pas ? C’est beau. C’est historique. C’est même profondément émouvant. Après tout, ils viennent d’assister à l’ascension du Fils de Dieu ! Qui ne serait pas saisi par un tel spectacle ?
Mais soudain, deux anges apparaissent. Et contrairement à ce qu’on pourrait attendre, ils ne viennent pas pour les consoler, les rassurer ou célébrer ce moment unique avec eux. Non. Ils viennent pour les confronter.
« Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? » (Actes 1:11)
Cette question angélique résonne comme un coup de tonnerre dans un ciel serein. Elle est brutale. Inattendue. Dérangeante, même. Ces disciples ne sont pas en train de pécher. Ils ne font rien de mal. Ils sont juste… immobiles. Figés dans une contemplation qui, aux yeux des anges, dure trop longtemps.
Ce n’est pas une parole de consolation. C’est une parole de rupture. Une claque spirituelle qui vient briser un moment de silence sacré par une question qui dérange. L’Esprit saint n’est pas encore tombé sur eux, mais déjà, Dieu confronte leur posture : debout, figés, contemplatifs… mais inutiles.
Ces disciples n’avaient pas encore saisi une vérité fondamentale : quand Jésus monte au ciel, ce n’est pas la fin de l’histoire, c’est le commencement de l’Église. Ils sont le plan A de Dieu pour évangéliser le monde. Et il n’y a pas de plan B.
C’est exactement ce que Dieu vient bousculer dans nos vies aujourd’hui : on peut être spirituellement impressionné et humainement inutile. On peut être touché par la grandeur de Dieu et paralysé par sa majesté au point de ne plus accomplir sa mission sur terre.
Le piège de l’admiration paralysante
« Pourquoi restez-vous à regarder au ciel ? » Cette question angélique met le doigt sur un problème spirituel majeur de notre époque.
Il existe un piège spirituel redoutable : celui de l’admiration paralysante. Vous pouvez être spirituellement impressionné, profondément touché par la grandeur de Dieu, régulièrement en sa présence lors de temps de prière et d’adoration… et humainement complètement inutile.
L’adoration est bonne. La contemplation est puissante. Passer du temps dans la présence de Dieu est essentiel. Mais dans le contexte d’Actes 1, cette contemplation devient un frein à la mission. Les disciples ont vu des choses que personne n’a jamais vues dans l’histoire de l’humanité. Ils ont été témoins de la résurrection, de l’ascension, de miracles extraordinaires. Mais au lieu de transmettre cette révélation au monde entier, ils se figent dans une admiration stérile.
La contemplation peut parfois devenir la meilleure excuse pour ne rien faire.
Imaginez un pompier en alerte permanente dans sa caserne. Il est parfaitement formé, équipé des meilleurs outils, physiquement prêt à intervenir. Il connaît les techniques de sauvetage par cœur, maîtrise l’utilisation de tous les équipements. Mais quand l’alarme sonne, quand les appels d’urgence arrivent, il reste dans sa caserne, prétextant qu’il n’est « pas encore assez prêt » ou qu’il attend « le bon moment ». Absurde, n’est-ce pas ?
C’est pourtant exactement notre cas dans trop de situations spirituelles :
- « Je prie encore pour cette situation. »
- « J’attends que Dieu me parle plus clairement. »
- « Je veux être absolument sûr avant d’agir. »
- « Je ne me sens pas encore assez équipé. »
Permettez-moi de vous parler de Marc, 35 ans, cadre dans une entreprise, chrétien depuis quinze ans. Marc est un perfectionniste spirituel. Il veut être sûr à 100 % de la volonté de Dieu avant de faire le moindre pas. Il a lu 47 livres sur l’évangélisation, suivi trois formations sur le témoignage, participé à deux séminaires sur « Comment partager sa foi ». Il connaît par cœur les techniques d’approche, les objections classiques et leurs réponses. Mais Marc n’a jamais, au grand jamais, parlé de Jésus à son voisin de pallier qu’il croise pourtant tous les jours depuis trois ans.
Que penser de Marc ? Est-il spirituel ou paralysé par sa propre spiritualité ?
L’objection de la prière et de la recherche de la volonté divine
« Mais attendez, me direz-vous, il faut bien prier et chercher la volonté de Dieu ! Vous nous encouragez à l’action, mais la Bible ne nous dit-elle pas aussi d’attendre l’Éternel ? »
Excellente question ! Et vous avez absolument raison de la poser. Il existe une différence fondamentale entre l’attente préparatoire et l’attente paralysante, et il est crucial de bien faire la distinction.
L’attente préparatoire est cette période où Dieu nous forme, nous prépare, nous enseigne avant de nous envoyer. Moïse a passé 40 ans dans le désert avant de délivrer Israël. David a fui Saül pendant des années avant de monter sur le trône. Paul s’est retiré en Arabie après sa conversion sur le chemin de Damas. Ces temps d’attente étaient voulus par Dieu, nécessaires pour la formation du caractère et l’acquisition de la sagesse.
Quand Dieu dit « attends », Il parle parfois de 10 jours comme pour les disciples dans la chambre haute, parfois de saisons plus longues pour la guérison intérieure, la formation spirituelle ou la restauration personnelle. Cette attente est productive, elle nous transforme et nous prépare.
Mais l’attente paralysante, c’est tout autre chose. C’est quand on connaît déjà la volonté de Dieu, quand Il nous a déjà parlé clairement, mais qu’on continue à demander des confirmations pour éviter d’obéir. C’est quand la prière devient une forme spirituellement correcte de procrastination.
La prière qui ne débouche jamais sur l’action devient une forme spirituelle de procrastination.
Aujourd’hui, beaucoup de chrétiens attendent un feu d’en haut que Dieu a déjà allumé depuis le jour de la Pentecôte dans Actes 2. Ils cherchent une nouvelle révélation alors que Dieu leur a déjà donné sa Parole, son Esprit et sa mission.
Si tu attends encore que Dieu te confirme ce qu’Il t’a déjà dit clairement… Tu n’attends pas Dieu, tu retardes ton obéissance.
L’objection de la contemplation divine
« Mais ne faut-il pas d’abord contempler Dieu ? Jésus lui-même ne se retirait-il pas régulièrement pour prier ? Marie de Béthanie n’a-t-elle pas choisi « la bonne part » en s’asseyant aux pieds de Jésus ? »
Encore une excellente objection ! Et vous avez mille fois raison. Jésus se retirait effectivement régulièrement dans des lieux déserts pour prier. Marie de Béthanie a bien choisi la bonne part en écoutant Jésus plutôt que de s’agiter comme sa sœur Marthe.
La contemplation est non seulement légitime, elle est indispensable. Mais voici la nuance cruciale : la vraie contemplation te pousse à l’imitation, pas à l’admiration passive. Tu contemples Dieu pour devenir comme Lui, pas pour rester spectateur de sa grandeur.
Regardez les exemples bibliques :
Moïse au buisson ardent : Il contemple ce feu qui ne consume pas, il est saisi par cette manifestation divine extraordinaire. Mais Dieu l’interrompt rapidement : « Va maintenant, je t’envoie vers Pharaon » (Exode 3:10). La vision céleste débouche immédiatement sur une mission terrestre.
Paul sur le chemin de Damas : Il vit une rencontre surnaturelle avec le Christ ressuscité, une vision qui le terrasse littéralement. Mais la première parole qu’il entend, c’est : « Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire » (Actes 9:6). Pas de temps pour une contemplation prolongée, l’action suit immédiatement la révélation.
Le problème n’est donc pas la contemplation en elle-même, mais la contemplation qui devient une fuite de la mission, une excuse spirituellement acceptable pour éviter les défis et les risques de l’obéissance.
Quand l’attente devient une forme de fuite
Il est temps d’être honnêtes avec nous-mêmes. Parfois, derrière notre « recherche de la volonté de Dieu » se cache une réalité plus complexe et douloureuse :
- La peur de décevoir Dieu si nous nous trompons
- L’angoisse de ne pas être à la hauteur des attentes
- Les blessures d’échecs passés qui nous paralysent
- L’épuisement de notre époque qui nous pousse à la passivité
- La peur du rejet si nous témoignons de notre foi
- Le syndrome de l’imposteur qui nous fait douter de notre légitimité
Jésus comprend parfaitement toutes ces craintes légitimes. Il sait que la mission peut faire peur, que l’obéissance comporte des risques, que nous pouvons nous sentir inadéquats face à l’ampleur de la tâche. Mais Il ne veut pas que nous restions paralysés par ces peurs compréhensibles.
Voici comment discerner si votre attente est préparatoire ou paralysante :
Quatre questions pour discerner le bon moment d’agir :
- As-tu une parole claire de Dieu ? (Même ancienne, même datant de plusieurs mois ou années)
- As-tu la capacité d’agir ? (Dons spirituels, compétences naturelles, santé suffisante)
- L’opportunité se présente-t-elle ? (Portes ouvertes, circonstances favorables, besoins identifiés)
- Ton cœur est-il en paix avec cette direction ? (Absence de trouble intérieur majeur)
Si ces quatre éléments convergent dans votre vie, c’est probablement le moment d’agir plutôt que d’attendre une énième confirmation.
Quand Dieu préfère tes pieds à tes yeux
Les anges dans Actes 1 ne consolent pas les disciples en leur disant : « Ne vous inquiétez pas, rassurez-vous, Jésus reviendra bientôt. » Non ! Ils brisent leur position de spectateur. Ils confrontent. Ils interrompent un moment de silence sacré par une question dérangeante qui les force à redescendre sur terre.
Le Royaume de Dieu se bâtit par l’action, avec des pieds en mouvement, pas seulement par la contemplation avec des yeux levés vers le ciel.
Il y a un moment où même les anges te diront d’arrêter de regarder en l’air ! Ta piété est belle, ton adoration est sincère, tes prières sont touchantes… Mais si toute cette spiritualité t’empêche d’accomplir la mission pour laquelle Dieu t’a placé sur terre, elle devient une prison dorée.
L’histoire biblique regorge d’exemples où Dieu interrompt la prière pour pousser à l’action :
Exode 14:15 — Les Israélites sont coincés entre l’armée de Pharaon qui les poursuit et la mer Rouge qui leur barre la route. Situation impossible. Moïse fait ce qui semble le plus spirituel : il prie, il crie à Dieu. Mais la réaction de l’Éternel est surprenante :
« L’Éternel dit à Moïse : Pourquoi cries-tu vers moi ? Parle aux enfants d’Israël, et qu’ils marchent ! »
Autrement dit : « Arrête de prier et avance ! J’ouvrirai la mer quand tu auras fait le premier pas. »
Josué 7:10 — Après la défaite humiliante d’Aï, Josué se prosterne devant l’arche de l’alliance, déchire ses vêtements, se couvre la tête de poussière, jeûne jusqu’au soir. Acte de piété parfait face à l’échec, reaction spirituelle exemplaire.
Mais Dieu l’interrompt brutalement : « Lève-toi ! Pourquoi restes-tu ainsi couché sur ton visage ? Israël a péché… »
Dieu préfère corriger un cœur en mouvement plutôt que de réveiller un cœur endormi. Il peut rediriger tes pas quand tu marches, mais Il ne peut pas déplacer tes pieds immobiles.
L’équilibre délicat entre contemplation et action
Attention, je ne prêche pas ici un activisme effréné qui négligerait la vie intérieure ! L’équilibre biblique entre contemplation et action est crucial.
Sur la montagne de la Transfiguration (Marc 9), Pierre voit Jésus transfiguré, Moïse et Élie apparaître. Il est tellement saisi par cette vision qu’il veut « planter des tentes » pour rester là-haut dans la gloire. Mais Jésus redescend immédiatement de la montagne pour guérir un enfant démoniaque au pied de la colline. La vision céleste sert la mission terrestre.
Marie de Béthanie choisit de s’asseoir aux pieds de Jésus pendant que sa sœur Marthe s’agite dans tous les sens pour préparer le repas. Jésus confirme qu’elle a choisi « la bonne part ». Mais remarquez : Marie écoute Jésus pour mieux le connaître et le suivre, pas pour éviter de le servir.
La sagesse divine : Il y a des moments pour s’asseoir aux pieds du Maître, et des moments pour marcher sur ses traces. Jésus lui-même alternait parfaitement entre retraites spirituelles intenses et ministère public actif. Il trouvait l’équilibre entre être avec Dieu et être pour les hommes.
L’onction divine est missionnelle
Une vérité souvent oubliée : l’onction du Saint-Esprit est fondamentalement missionnelle. Elle ne tombe pas sur nous pour que nous restions inactifs dans une béatitude spirituelle, mais pour nous équiper en vue de l’action, du service et de la mission.
Observez les exemples bibliques :
L’Esprit descend sur Jésus lors de son baptême dans le Jourdain (Luc 4:18). Que fait Jésus immédiatement après ? Il proclame : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé… »
Le jour de la Pentecôte (Actes 2), l’Esprit tombe sur les 120 disciples rassemblés dans la chambre haute. Résultat immédiat : prédication puissante de Pierre, conversion de 3000 âmes, naissance explosive de l’Église. Pas de temps pour savourer l’expérience, l’action suit instantanément.
Philippe l’évangéliste (Actes 8) : l’Esprit le « transporte » littéralement d’un lieu d’action (la Samarie où il évangélise) vers un autre lieu d’action (la route de Gaza où il va rencontrer l’eunuque éthiopien).
Paul (Actes 9) : vision surnaturelle de Jésus sur le chemin de Damas, mais la première instruction qu’il reçoit, c’est : « Lève-toi et va dans la ville… »
L’onction divine n’est jamais donnée pour créer une classe de contemplatifs professionnels, mais pour équiper une armée de missionnaires.
La véritable question qui change tout
Après toute cette réflexion, permettez-moi de vous poser la question qui dérange, celle que les anges posent encore aujourd’hui à notre génération :
« Pourquoi regardez-vous encore au ciel alors que la terre vous attend ? »
Jésus est monté au ciel. Le trône céleste est occupé par celui qui a vaincu la mort. Le Saint-Esprit a été répandu selon la promesse. Tous les éléments sont en place pour que l’Église accomplisse sa mission.
Et toi ? Où en es-tu ? Es-tu encore en train d’attendre un signe supplémentaire alors que Dieu t’a déjà donné sa Parole, son Esprit et sa mission ?
La vraie question n’est pas « suis-je prêt ? » mais « suis-je obéissant à ce que je sais déjà ? »
Combien de temps encore vas-tu utiliser la « recherche de la volonté de Dieu » comme une excuse spirituellement acceptable pour ne pas obéir à ce qu’Il t’a déjà clairement révélé ?
- Tu sais qu’il faut pardonner à cette personne qui t’a blessé
- Tu sais qu’il faut témoigner à ce collègue qui traverse une période difficile
- Tu sais qu’il faut t’engager davantage dans ta communauté locale
- Tu sais qu’il faut développer ce don que Dieu a mis en toi
- Tu sais qu’il faut prendre cette décision que tu remets depuis des mois
Jésus a accompli sa part parfaitement. Il a vécu sans péché, il est mort pour nos fautes, il est ressuscité victorieux, il est monté au ciel pour préparer une place à tous ceux qui croient en lui.
L’Esprit saint t’a été promis et donné. Tu n’es pas seul dans cette mission, tu as reçu la force d’en haut, les dons spirituels nécessaires, la sagesse divine.
La terre t’attend avec ses besoins criants, ses blessures ouvertes, ses questions existentielles, sa soif de vérité et d’amour authentique.
Tu n’as pas besoin d’une nouvelle parole prophétique. Tu as besoin de bouger sur celle que tu as déjà reçue. Tu n’as pas besoin d’une révélation supplémentaire. Tu as besoin d’obéir à la révélation que tu possèdes déjà.
L’appel final : de la contemplation à l’action
Veux-tu voir des miracles dans ta vie ? Commence à marcher là où Dieu t’a déjà parlé. Ce n’est pas en priant plus fort que le feu du ciel tombe, c’est en marchant en obéissance que la puissance divine se manifeste.
L’histoire nous enseigne que Dieu confirme sa parole par des signes qui suivent ceux qui croient, pas qui précèdent leur obéissance. Les miracles accompagnent la foi en action, ils ne la remplacent pas.
Aujourd’hui, le ciel te pose cette question dérangeante, cette interrogation angélique qui a fait bouger les premiers disciples : « Pourquoi regardes-tu encore en l’air alors que le monde t’attend ? »
Il est temps de descendre de ta montagne de contemplation pour aller guérir les démoniaques au pied de la colline. Il est temps de quitter ta chambre haute pour aller prêcher sur les places publiques. Il est temps d’arrêter de fixer le ciel et de commencer à marcher sur la terre que Dieu t’a confiée.
Bouge. Sors de ta zone de confort spirituel. Marche vers ceux que Dieu place sur ta route. Sème sa parole dans les cœurs préparés. Parle de son amour à ceux qui en ont besoin. Aime concrètement ton prochain. Brûle de sa passion pour les âmes perdues.
Les anges ne te demandent pas d’être parfait avant d’agir. Ils te demandent d’agir pour devenir ce que Dieu veut que tu sois. Le Royaume des cieux se bâtit par des hommes et des femmes imparfaits mais obéissants, fragiles mais courageux, limités mais disponibles.
Alors, que choisis-tu aujourd’hui ? Rester spectateur d’un ciel que tu admires, ou devenir acteur d’une terre que tu transforms ?
La question angélique résonne encore : « Pourquoi regardez-vous au ciel ? »
À toi de répondre par tes actes.
Leave a Reply